Révisions: Regarde les Lumières mon amour: résumé détaillé du livre.


Résumé Regarde les lumières mon amour

p. 11 §1 : nouveau hypermarché en Croatie en 1991 : les gens ne savent pas choisir dans cette abondance. §2 : sa première fois au supermarché : liberté. §3 : hypermarchés = lieus dignes de représentation dans l’art et importants dans sa biographie. §4 étapes autobiographiques avec des hypermarchés.

p. 14 §5 : hypermarché = expérience commune à la plupart : réalité sociale s’y trouve. §6 sa 1ère observation d’un hypermarché, pas panne d’écriture en résidence. §7 : son projet d’écriture : pour raconter la VRAIE vie, elle veut étudier les gens qui viennent faire leurs courses dans les hypermarchés. §8 : novembre 2012 - octobre 2013 : elle a relaté ses passages dans l’hyper où elle fait ses courses. Topologie. §9-13 : description : forteresse et labyrinthe, centre commercial vital et endroit sinistre le soir, commerces associés, fréquentation populaire et classe moyenne. §14 : pas une étude, mais un journal de ses observations pendant ses courses.

2012
p. 21. Jeudi 8 novembre : course = pause distractive dans l’écriture. Embûches : se garer, pas d’euro pour le caddie, caddie sale ou roulant mal. Chance : l’inverse. Dedans : affluence : vacances Toussaint. Juste après Toussaint, déjà déco et promo de Noël : succès maigre, attente du salaire. Colère devant les jouets sexistes. Tristesse au rayon livre : peu de littérature. Irritation devant le « nos clients » d’un panneau : les clients n’appartiennent pas à Auchan ; « faux jetons ». Allée centrale de l’alimentaire : ambiance vacances : ados et enfants. Une ado téléphone dans un coin, aussi isolée que dans un jardin. Impression valorisante d’une femme sur une nettoyeuse par rapport à un remplisseur de rayon. Personnel en uniforme. Elle ne connaît personne travaillant ici. Caisse : elle prend une carte fidélité pour voir ce qu’on lui demanderait comme renseignement : rien : facile d’être lié au système.

p. 26 : lundi 12 novembre : petites courses, panier. Rayon poisson, personne, et odeur. Se pose la question si elle doit écrire « femme noire », « Africaine », ou « femme » : elle écrira ce qu’il y a de plus fidèle, ici « femme noire ». Fruits et légumes : chacun pioche un peu dans le raisin ; ne le feraient pas dans les pommes, règle tacite. Se renseigne sur des pommes auprès d’un vendeur : écart d’âge : pas d’ambiguïté ; elle n’ose pas lui demander son salaire. Voit un client sans caddie sans panier, canette à la main : rare, mixité ethnique mais ni sdf ni ivresse dans le magasin. Caisse automatique : fraude involontaire d’un sachet payant resté collé au premier : machine è indifférence morale car pas de sentiment de voler une machine.

p. 29 : Vendredi 16 novembre : 17h, parapharmacie : 2 vendeuses dont une qui a l’air chef et énervée (en plus pour affluence), des ados devant maquillage, une femme devant produit de régime. Ce rayon est celui du souhait du mieux : d’où longue station. « Le meilleur du produit, c’est avant qu’il soit dans le caddie » (p. 30). Rayon jouets : 3 jeunes de vingt ans se souviennent de leurs anciens jouets. Une mère promet à sa fille une poupée du « Père Noël vert » (secours populaire). Poissonnerie : queue ; non pas par catholicisme mais par croyance qu’il est plus frais le vendredi. Boucherie : panneau : « viande à un euro par personne » : disent pas la quantité. Rayon épicerie de marque et chère : personne n’y va jamais. Une fois elle a vu ici une souris. Rayon discount 5 fois plus grand, autrefois plus petit et à un carrefour stratégique, depuis déplacé en fond de magasin avec bouffe animale ; à la place, rayon bio plus cher. Discount : moche (alors que bouffe pour animaux joliment emballée), gros volumes, « des labels vantant les qualités de produits sans qualité, l’huile Belhuil. Self dicount : apéro et bonbons. « Ici, le langage habituel de séduction, fait de fausse bienveillance et de bonheur promis, est remplacé par celui de la menace… CONSOMMATION SUR PLACE INTERDITE… LA VIE. LA VRAIE. AUCHAN. » rappel au-dessus de la balance que les paquets sont contrôlées à la caisse : population considérée ici comme délinquante. Un gamin vient et prend des bonbons : mère gênée devant l’auteur. Caisse : négociation entre parfum et kiki entre mamie et fillette. Mais la mamie met en cachette le 2ème produit dans le caddie : ne peut s’empêcher d’aimer être aimée d’elle : « dans le monde de l’hypermarché et de l’économie libérale, aimer les enfants, c’est leur acheter le plus de choses possibles. »

p. 35 : mardi 20 novembre : Auchan appartient à la famille Mulliez, qui possède Decathlon, Jules, Flunch, etc. Êtres mythiques.
Samedi 24 novembre : embouteillages, foule, effervescence, grosses dépenses. Déco Noël = « cathédrale flamboyante ». à l’entrée, Banque Alimentaire : « pas de pâtes » : elle achète « comme pour elle », pense en avoir pris pour 50 euros, seulement 28 euros. Fromagerie : couple jeune : premières courses à deux. Deux grands-parents anxieux devant des poupées. Un père éloigne son fils des jouets : on va rejoindre manman. » courses : corvée ou rançon de la prospérité ? sortie : banque alimentaire : choc : « marché des pauvres ».

Mercredi 28 novembre : 112 morts au Bangladesh dans une usine textile fabriquant pour des marques européennes. Mais « même les chômeurs français victimes des délocalisations sont bien contents de pouvoir s’acheter un tee-shirt à 7 euros ».

Jeudi 29 novembre : une fille élégante avec valise à roulette dans un rayon ; venant sans doute du RER. L’auteur a l’impression de louper l’essentiel : les longs calculs des pauvres pour dépenser moins. « [Les marchandises] sont trop chères, donc je ne vaux rien. » (p.40). Peu de chaises pour s’asseoir : tout pour l’efficacité rapide. Librairie : un type lit : seulement possible dans ce type de librairie. Dans le magasin, personne ne prend de photos : exception.

 Mercredi 5 décembre : dans le magasin, tjrs le même cycle, temps immobile. Dehors, froid, dedans effervescence et trépidation. Jouets : bcp d’enfants, filles et garçons séparés par l’offre. Le fils de l’auteur eut une poupée. Espace téléphonie et ordis : clients et vendeur hommes : ceux-ci : sorte d’aristocratie. En surnombre et condescendants envers les femmes ; l’auteur a quasi honte de demander des infos sur une clé usb. Poissonnerie : les grands panneaux des prix hypnotiques, comme si le poisson était donné. Observe responsable rayon et lui dit qu’elle écrit sur les hypermarchés. Lui demande depuis combien de temps il travaille : lui fier de sa durée. Lui, comme boucher, boulanger, fromager : noblesse généralement masculine des artisans. Choisit une caisse automatique pour éviter la queue et le regard des clients impatients derrière elle. Mais machine sorte de cerbère, pas le droit à l’erreur dans la procédure. Soulagée, pas d’erreur. « De plus en plus sûre que la docilité des consommateurs est sans limites. »

 p. 44. Vendredi 7 décembre : 20h45 : autour de l’hyper, impression de désolation car fermeture des commerces et éclairage en partie éteint. Toute la lumière dans l’hyper désert. Personnel fatigué et un peu relâché. Des produits manquent. « Impression d’arriver au banquet quand les convives sont partis. » p. 46. Répartition chronologique des clients : matin, retraités lents et organisés ; milieu aprèm, femmes seules et mûres ou jeunes mères ; 17h, sortie du travail, mères d’ado et lycéens rapides ; 20h-22h, étudiants, femmes voilées avec homme (pourquoi rarement plus tôt ?). « Il y a des gens, des populations, qui ne se croiseront jamais. » p. 47. Cergy : 130 nationalités : à Auchan, toutes forment une communauté de désirs. En 15 ans, elle jamais vu les minorités.

Mercredi 12 décembre. Parking payant sauf les 2.5 premières heures cause usagers du RER qui s’y garaient, resquilleurs à la barrière souvent en panne par ailleurs. plus aucun sdf sur le parking ; ils sont dans deux autres lieu très voisins, abrités par l’architecture de l’ensemble. Les regards se croisent dans les escalators montant et descendant. « De quelle façon sommes-nous présents les uns aux autres ? » Elle a l’impression d’être une sorte d’écran.

 Mardi 18 décembre, après-midi : foule, sous déco Noël une femme dit à sa fillette la phrase du titre. À la sortie, un vieillard miséreux émouvant. Samedi 22 décembre : Super U à La Clusaz. Tout est plus petit et en petite quantité, bousculade pour trouver les produits de base pour la semaine des vacances. Plusieurs langues étrangères mais que des blancs. Investissement brutal du lieu par des gens, s’autorisant brutaux peut-être car plus riche que la moyenne.

2013
Lundi 7 janvier
Jouets en solde : ils ne sont plus signe de fête. A présent : galette des rois et lingerie : la grande distribution décide de nos envies (p. 53. Des gens parlent aux produits ; une vielle lui parle de sardines ; elle fuit, mais ce désir de communiquer l’émeut. Elle prend des photos : vigile, interdit. Reportage ? autorisation de la direction : non, elle veut rester discrète. Mardi 22 janvier : réfrène désir de photographier un petit Noir jouant avec un carton dans une allée du rayon auto : refus du « pittoresque colonial » dans son désir. Ici, pas de temps, pas d’Histoire, pas de mémoire. En transcrivant ceci chez elle, se souvient d’autres scènes. Annecy, début 70’s : refus de paternité d’un garçon à une fille. Elle s’était demandé « Combien de temps il fallait à une réalité nouvelle pour accéder à la dignité littéraire ». Hypothèses, aujourd’hui : domaine des femmes donc sans valeur dans la vie, donc sans valeur en littérature ; les écrivains(e)s jusqu’aux 70’s étaient des bourgeois qui ne fréquentaient pas les grandes surfaces. Lundi 4 février : en juin 1978, un mois d’absence ; le centre commercial lui a manqué. Aujourd’hui, y va quand écriture insatisfaisante, pour compenser, ou bien satisfaisante, pour récompenser :
faire un tour comme bcp d’autres. Rencontre une admiratrice qui a écrit fait publier un roman autobiographique. Voit une jeune femme et un enfant lire sous le panneau qui l’interdit. Espace journaux : tout le monde lit : du people au scientifique. Nbses revues abîmées : « Auchan se soucie davantage des bonbons fraudés au super discount que des journaux détériorés. » p. 58. Plaisant calme, « communauté de liseurs ». Jeudi 7 février : deux filles voilées pour achat vernis ; jusqu’à un certain âge, jamais seul pour achat cosmétique ou pipi. Caisse, une femme semble volontairement lente, contre règle tacite du « civisme consommateur » (p. 60) : désapprobation. Aux caisses, calme subit et subi pour ne pas perdre sa place. Jaugeant la vitesse des clients, des caissières. Ecoutant, observant. Le contenu du caddie est révélateur de notre vie. Nos gestes, nos égards montrent qui nous sommes. Mais peu importe, on ne se connaît pas, on se parle pas, on est au-dessus des clients d’Auchan.

Mercredi 13 février, 15 h : bandes d’ados bruyantes. Auchan « fête » le nouvel an chinois. Aide un vieux à choisir de la bouffe pour chien. Il avait juste envie d’en parler. C’est le rayon « animaux » qui suscite le plus cela. Deux mères se reconnaissent et discutent à la caisse. Compare sa liste de course à une liste trouvée [se ressemblent] ; elle ne connaît qu’une centaine des 50 000 références alimentaires du magasin.

 Mercredi 20 février : les gens ne se regardent pas. Allusion aux lasagnes au cheval : prix des plats viandeux bradés ? caisse : observe une femme désordonnée à vider son caddie puis ordonnée à remplir ses sacs. Ici, extension du domaine féminin où s’exerce leurs compétences de gestionnaires des repas. Mecs perdus. Souvenirs d’un dialogue sur France Inter : des mecs se félicitaient de leur frigo rempli par leur mère.

 Jeudi 28 février : dehors froid dedans chaud. Souvenir de sa première fois dans les années 70 : confort et liberté, modernité, « promotion existentielle » (p. 67). Venir ici : « valoir autant que les choses », être de la fête, « jamais dégradé » (p. 67).

Jeudi 14 mars : à la caisse une femme voilée semble souffrir d’être là. Elle, ne sort pas le journal le Monde du caddie car elle l’a acheté ailleurs ; se justifie avec « outrecuidance », la caissière explique qu’il aurait fallu le faire mettre sn plastique en entrant et que c’est elle qui risque un blâme, c’est de pire en pire. L’auteure réalise la précarité de la caissière : « je viens d’être remise à ma place pour ne pas avoir pensé à la sienne. ». Employées pauvres et sous pression. p. 69.

Lundi 25 mars : 10 h ; presque vide : abondance semble hallucinante. Clients spectraux (mais juste prennent leur temps). Mauvais caddie. Le point presse a bougé : nouvel espace où on ne peut pas lire, ni feuilleter. « Œufs de Pâques à gogo. » p. 70. Le commerce accélère le temps. Ici, jamais de musique ; elle le regrette, aime être surprise par une chanson aimée.

Mercredi 3 avril : foire aux vins (mecs) et aux chaussure (femmes). Alimentaire : art des prix et des slogans de faire croire à la bienfaisance du magasin. Reste d’œufs de Pâques. Caisse : elle reconnue par une cliente et sent que ses courses exposent sa vie privée. (P. 72)

 vendredi 5 avril : point presse, regrette qu’il n’y ait personne pour l’aider à trouver. Caisse : une jeune fille perdue : la machine paraît plus intelligente que l’humain ; de plus en plus de caisses automatiques. L’auteure le déplore.

Vendredi 12 avril : s’interroge sur la vie sexuelle et la liberté d’une musulmane voilée par rapport à une religieuse chrétienne. « Et en qui est-ce mon affaire ?» (p. 74)

 mercredi 23 avril : différents clients dont une vieille qui dit : « c’est grand comme magasin » : elle réalise qu’elle n'y pense plus (elle s’est approprié le lieu) mais son corps si car elle renonce à chercher un produit oublié et situé trop loin.

Mercredi 24 avril : Bangladesh, immeuble effondré, 200 morts, travaillaient pour l’Occident, « cette précision est depuis longtemps superflue. » p. 75.

 Mardi 30 avril : à l’entrée, un salon d’attente : on peut regarder les clients comme au spectacle. Lundi 6 mai : impression certains produits jamais achetés. Rayon « régime » pour déculpabiliser d’acheter trop à manger. Cherche un livre au point libraire, qu’elle ne trouve pas, a honte de demander, triste et humiliée d’avance par un « non », et gêne de déposer un livre à la caisse, même si elle aimerait qu’un de ses siens le soit.

Vendredi 10 mai : fête des mères : que des cadeaux de ménagères.

 Mercredi 15 mai : bilan Bangladsh : 1127 morts, et des étiquettes Carrefour, Camaïru, Auchan. Jeudi 27 juin : soldes. Ciblant les femmes depuis plus d’un siècle. Après 20h mais encore foule. Grosses quantités du même produit proposées et achetées. « Les récits et films de famine sont insupportables. » déjà des produits de rentrée scolaire. Semaine orientale : confiseries dont l’abondance la fait rêver comme une enfant.

 Mercredi 3 juillet : 19h30. Rayon rentrée des classes féérique. Couverture des cahiers de texte bêtifiantes ou sexistes. L’auteur a pris plaisir néanmoins à y fouiller.

Jeudi 11 juillet : caddie cassé : le vigile las d’ennui l’aide. Frénésie aux fruits et légumes. Rayon ramadan. Marketing ethnique. Nouveau voile, décoré, montrant nuque, proche d’anciennes coiffes françaises. Lève les yeux, voit les machins techniques dans la pénombre, pense que son regard peut être suspect. Petites cabines d’essayage peu discrète et pas accueillante, et sans employée, d’aujourd’hui. Souvenir d’une longue queue à cause du manque de personnel imposé par magasin : pourquoi le client ne se révolte pas en trompant son attente en consommant des friandises dans les rayons. (p. 83) : « communauté de désirs, non d’action ». Rêve de son enfance, d’enfant de guerre : se servir dans un magasin déserté (p. 84). Aujourd’hui tout est à portée de main mais on ne pille pas : « peur intériorisée ». « sortie sans achat » surveillée : comme un crime.

 Mercredi 17 juillet : point livre : rayon « sentimental » aux titres désuets. Bcp livres cuisine maintenant l’image de la femme aux fourneaux, qui était le sort de l’auteure 25 ans avant. Bref dialogue avec un caissier noir rapide : avant aux rayons, plus dur pour le dos car il faut se baisser.

Lundi 30 septembre : nouveauté du self-scanning réservée aux détenteurs de la carte Auchan avec les mêmes avertissements menaçants sur le contrôle aléatoire : elle s’interroge sur la sélection des clients contrôlés. Elle déchire sa carte Auchan pour ne pas participer à l’élimination des caissières et échapper au « pouvoir discrétionnaire de l’hyper », et pour éviter de succomber à la « coercition insidieuse de la grande distribution » (p. 88).

Mardi 22 octobre : fin du journal : impression de renoncer à voir son époque : « voir pour écrire, c’est voir autrement. C’est distinguer des objets, des individus, de mécanismes et leur conférer valeur d’existence » (p. 88). Bilan : elle a mesuré la force et la violence du contrôle des désirs des individus, et « son rôle dans l’accommodation des individus à la faiblesse des revenus ». Souvent sentiment d’impuissance et d’injustice en sortant. Pourtant attirée par cette expérience collective. Les courses par Internet vont peut-être faire disparaître les hyper dont les enfants d’aujourd’hui se souviendront avec nostalgie.

APRÈS TROIS ANS
Le magasin a bcp évolué : ferme plus tôt ; rayon snacking ; nouveaux caddies plus étroits, presque élégants ; grand rayon réfrigéré et cher de l’épicerie fine remplacée par bio et par « bonnes affaires » : « l’hyper continue à jouer à fond son rôle réactionnaire d’aménageur des effets du chômage et des bas salaires (p. 92). Mais n’a pas changé : le rayon super discount, sauf que le self à bonbons remplacé par soupes et plats cuisinés. Le rayon diététique (le mot ‘régime’ et banni) avec d’autres produits alimentaires, comme un achat normal. Nouveau rayon : les robots de cuisine, influence télé. Plus de cabines d’essayage. Plus de petit banc dans le coin librarie. Point presse disparu, remplacé par maillots de foot et merchandising star wars. Et en dehors de l’hyper, le tabac-presse n’est plus que tabac et dans un coin où les gens pouvaient lire, un relais colis privé (la privatisation des services publics continue). Le self-scanning n’a pas convaincu, mais les caisses automatiques ont proliféré et le personnel caissières et caissiers change de plus en plus vite. Elle pensait que le temps humain n’existait plus ici, supplanté par la répétition des cycles des saisons de vente, mais si : « tableau évolutif » de l’histoire économique vers tjrs plus de capitalisme néo-libéral qui étouffe toute révolte. Histoire socioculturelle (goûts, modes, technologie), géopolitique (migrations) ; on pourrait faire un film sur l’histoire d’une période en ne filmant que l’hyper sur 30 ans (comme une salle de bal dans le Bal d’Ettore Scola). Ce travail a été pour l’auteur l’occasion de prendre conscience que l’hyper est malgré tout un lieu du vrai « vivre ensemble » (par ailleurs « incantation creuse » et de rencontre de ses « semblables différents » : « un espace de liberté et d’égalité d’accès, ouvert à tous et toutes sans distinction de revenu, de tenue vestimentaire, d’« identité ». » (p. 96)
[= démocratisation de la consommation, mais pas vivre ensemble car elle l’a constaté, les gens ne se parlent pas mais s’épient.]
Le centre commercial va être profondément modifié : donc tel qu’il est il va devenir un objet du passé, comme les autres hypermarchés qu’elle a connus dans sa vie : « peut-être existe-t-il une mélancolie spéciale des hypermarchés

Commentaires

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