Ce que nous avons fait vendredi 9 novembre: réponses aux 20 questions sur Regarde les Lumières mon amour
Voici les réponses rédigées avec des renvois aux pages du livre pour vous aider à réviser le texte.
Réponses aux 20 questions P 98 :
1.
L’auteure de Regarde les lumières mon amour est une femme de lettres
contemporaine, ancienne professeur de français à Cergy- Pontoise, dont l’œuvre
littéraire comporte un fort caractère autobiographique. ( voir P.9-10 et l’interview
P.148)
2.
Les parents d’Annie Ernaux ont été
commerçants : ils ont tenu un café épicerie en Normandie, d’abord dans une
petite ville ouvrière près du Havre puis à Yvetot, ce qui explique peut-être l’intérêt
d’Annie Ernaux pour les lieux de commerce.
3.
C’est à Cergy Pontoise, grande ville de banlieue
à l’Ouest de Paris où vit Annie Ernaux que se situe l’hypermarché décrit dans
le texte.
4.
Il s’agit d’un hypermarché de l’enseigne AUCHAN.
5.
Elle évoque le centre commercial des
Trois-Fontaines.
6.
Le texte n’est pas un compte rendu méthodique de
toutes les activités d’un hypermarché. Annie Ernaux observe ce qui se passe
chaque fois qu’elle va au supermarché et réfléchit à partir de ce qu’elle voit,
au hasard des rencontres.
7.
Annie Ernaux évoque à plusieurs reprises le
rayon des jouets ( P. 48,51), de la presse et librairie(P.50,P76, p83), du
discount ( P.43), mais elle mentionne aussi la poissonnerie ( P53), la
parapharmacie ( P40-41), les fruits et légumes ( P38), la téléphonie, les
ordinateurs ( P. 52).
8.
L’écrivaine observe les employés ( vendeurs,
agents de surveillance, caissières…) mais aussi les clients, décrivant leurs
attitudes et leurs comportement dans le centre commercial, dans les rayons ou à
la caisse.
9.
Le passage en caisse retient plusieurs fois l’attention
de l’écrivaine P68 « ce moment le plus chargé de tensions et d’irritations »
traduit, selon elle, « notre façon de vivre et notre compte en banque (…)nos
habitudes alimentaires, nos intérêts les plus intimes ». ( Autres pages :
P71,P74- 75, les caisses automatiques P 79)
10.
L’affluence qui précède Noel, les soldes, le
nouvel an chinois, Pâques, La Foire aux vins de Printemps, la Fête des mères
sont évoqués par Annie Ernaux qui constate que l’hypermarché abolit le temps en
créant une répétition cyclique, circulaire des mêmes événements, « des
soldes de janvier aux fêtes de fin d’année, en passant par les soldes d’été et
la rentrée scolaire ».( P51)
11.
( P59)Mardi
18 décembre, une femme se penche vers son enfant en poussette et l’incite à
lever les yeux vers les illuminations de Noel : Regarde les lumières mon amour.
Cette anecdote a donné son titre au livre, un titre poétique que l’on peut
comprendre de deux façons : il témoigne d’abord du fait que le supermarché
est un lieu de distraction et d’expérience d’une forme de beauté, mais on peut
y percevoir de l’ironie puisque dans la réalité les décorations du magasin sont
faites pour attirer le client et le pousser à la consommation. L’ambivalence du
lieu est ainsi soulignée. Annie Ernaux ne se contente pas de critiquer la
société de consommation à travers la description de l’hypermarché , elle montre
aussi ses aspects plus positifs : lieu de brassage social, de rencontre,
de convivialité et parfois d’émerveillement.
12.
Auchan est pour l’écrivain le lieu où elle fait
ses courses, mais c’est aussi un lieu de distraction, de détente quand elle est
en période d’écriture et qu’elle ne supporte plus la solitude de son travail d’écrivain.
Elle vient flâner au supermarché et observer ce qui s’y passe. P64 « Je
me suis souvent jetée au centre commercial pour oublier l’insatisfaction de l’écriture
en me mêlant à la foule des acheteurs et des flâneurs ».
13.
Annie Ernaux observe de façon souvent minutieuse
la vie du centre commercial et de l’hypermarché. Elle accompagne ses
observations de jugement de valeur : elle exprime son attachement à ce
lieu, véritable creuset de la mixité sociale et « grand rendez-vous humain »
(P28), mais elle exprime aussi son indignation devant des pratiques
commerciales violentes de la grande distribution : incendie dans une usine
au Bangladesh P 48, c’est à ce prix que nous payons des T-shirts à7 euros, au
prix de la maltraitance d’ouvrier de pays en voie de développement. Elle montre
aussi que le supermarché révèle des
inégalités sociales et de revenus. Elle dénonce le mercantilisme car tout
semble fait pour inciter à la consommation.
14.
Selon elle, le supermarché est le révélateur de
notre société : un emblème de la modernité avec par exemple la
modernisation des caisses automatisées, mais qui met en lumière les inégalités,
tout le monde ne peut tout s’offrir et le magasin est un lieu de tentation et
donc de frustration. L’automatisation risque aussi de faire perdre des emplois.
15.
Dans Le
journal du dehors paru en 1993, l’écrivaine transcrit des scènes du
quotidien : des paroles saisies au vol dans le RER , les supermarchés
et le centre commercial des trois fontaines déjà. La Vie extérieure en 2000 en est la continuation : scènes
décrites banales mais qui font le portrait des gens et laissent une trace de
leur vie .
16.
Annie Ernaux choisit la forme du journal comme
le prouve les dates au début de chaque morceau de texte. Mais les réflexions,
les jugements portés à la première personne peuvent faire penser aussi au genre
argumentatif de l’essai.
17.
L’écriture d’Annie Ernaux, simple , sans
beaucoup de figures de style, est parfois qualifiée d’ « écriture
blanche », presque neutre. Elle convient bien pour parler d’un lieu a
priori exclu de la littérature, un lieu du quotidien. Mais quand on étudie le
texte de près, l’on s’aperçoit que sous l’apparente neutralité du style se
cache de l’ironie souvent et une critique pertinente du fonctionnement de la
grande distribution.
18.
Annie Ernaux a consacré une année à l’exploration
de l’hypermarché : son journal commence le jeudi 8 novembre 2012 et s’achève
le mardi 22 octobre 2013.
19.
Regarde
les lumières mon amour est d’abord paru dans la collection « raconter
la vie » des éditions du Seuil, crée par l’historien Pierre Rosanvallon,
dont le projet est de publier des récits faisant le tableau de la société d’aujourd’hui.
( Voir interview d’Annie Ernaux)
20.
Annie Ernaux fait œuvre autobiographique en
évoquant ses visites dans l’hypermarché Auchan de Cergy Pontoise qu’elle a l’habitude
de fréquenter, mais aussi en se remémorant d’autres souvenirs par exemple un
rêve d’enfant de guerre P90 ou d’autres supermarchés visités P 27 ou le super U
de La Clusaz P59. Mais le livre doit aussi se lire comme un essai, puisque l’auteure
se livre à une analyse critique de la grande distribution.
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