réponses aux questions portant sur l'entretien avec Didier Daenincks
Les questions portant sur l’entretien avec Didier Daenincks
LE POINT DE DÉPART DE SES ROMANS.
Le hasard peut lui donner son sujet, mais il s’est intéressé à l’Histoire car sa famille a été confrontée à elle : exemple Il a écrit le Der des Der en hommage à son grand père qui a fait la 1ème guerre mondiale à 18 ans. Mais surtout il a toujours besoin de comprendre un événement. Il ne se contente pas de ce qu’on en dit. La recherche que lui demande le roman lui permet de comprendre ce qui s’est passé.

Lors d’une invitation en Nouvelle-Calédonie par un ami directeur de la bibliothèque de Nouméa, il a rencontré des représentants des différentes communautés dans les « case-lecture » et cela lui a donné envie d’en savoir plus sur les kanak.

Pour Cannibale, il a relu de vieux numéros des journaux de l’époque, des romans, revu des photos, des films, écouté de la musique des années 1930, des chansons qui passaient à la radio, des documents sur l’histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie, sur les mœurs et la culture kanakes. Il a utilisé toute la documentation historique possible sur le sujet.

Il choisit des sujets graves. Il essaie de savoir comment un humain réagit quand il est plongé dans la plus difficile des situations. Il croit dans la solidarité humaine, la capacité d’entraide et la met en avant dans ses romans.

La pauvreté dans le monde, notamment en Afrique, pourrait être le thème d’un prochain roman.
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