Exemple de sujet d'invention rédigé par une élève


Sujet d’invention : proposition de Louise Rébert qui a eu 12,5 sur 14
J'ai corrigé les erreurs de langue fort nombreuses.


Lorsque le 3 août 1914, l’Allemagne déclarait la guerre à la France, des centaines de soldats français ont été rassemblés pour affronter les allemands. C’est ainsi qu’Arthur, dix-neuf ans, jeune soldat et Quentin, trente-huit ans, entreprirent leur voyage vers l’Allemagne.
Cela faisait maintenant deux heures qu’Arthur avait embarqué dans un énorme train à dix-huit wagons. Tous entassés les uns sur les autres, dans des conditions très médiocres, ce n’était pas vraiment le grand luxe !
Personne ne connaissait personne, mais par chance il s’était retrouvé à côté de son voisin, Quentin, un soldat qui s’y connaissait un peu.
« Ça va, voisin ? » demanda Quentin. Arthur n’avait pas répondu, il se préoccupait  de sa première expérience au combat. Quentin l’avait vite ramené à la réalité en lui expliquant qu’il n’aurait qu’à obéir aux ordres du chef et surtout qu’il ne devait pas jouer aux héros face à l’adversaire et que c’était comme cela que tout se passerait bien.
Les parents d’Arthur avaient confié leur seul et unique fils aux mains de l’armée française et avaient fait promettre à Quentin de le ramener vivant. L’inquiétude de Quentin se lisait sur son visage, serait-il responsable de la mort d’Arthur, s’il venait à mourir ? Arthur et Quentin avaient chaud, les deux se trouvaient plaqués contre la vitre où se réverbérait le soleil. Les deux hommes avaient pris conscience de la torpeur qui les attendait dehors en plein mois d’août.
Arthur considérait maintenant Quentin comme son père, ce dernier lui ayant dit avant son départ : « Tu vivras, mon fils ! » Les deux hommes s’étaient pris dans les bras pendant un long moment. Arthur avait versé quelques larmes.
La fin du voyage approchait, un silence pesant régnait dans le wagon, un mélange de remise en question et de rêverie se mélangeait à l’inquiétude de mourir et de laisser des familles entières dans la souffrance du décès d’un proche, et c’est ainsi qu’ils arrivèrent au lieu de leur mobilisation, prêts à faire face à un avenir incertain.

Remarques du professeur : Ton invention est de qualité, la plupart des consignes sont respectées. Il aurait fallu approfondir la réflexion sur la guerre et les combats, introduire davantage de passages descriptifs et narratifs.

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