Rappel: Organisation du mardi 23 avril: sortie salle Europe
Le mardi de la rentrée à partir de 9h-10 nous nous rendrons Salle Europe pour travailler avec la comédienne et la metteuse en scène du spectacle auquel nous assisterons l'après-midi à 14H.
Vous avez donc cours normalement de 8h à 9h. je vous attends à 9H-10 à la sortie du lycée et nous allons à pied salle Europe: nous sommes attendus à 9h15.
Jusqu'à 12H, vous travaillerez en atelier sur Stabat mater Furiosa , le spectacle que nous verrons l'après-midi.
Pause Repas de 12H à 13h45
Retour salle Europe 14h pour le spectacle.
Prévoyez 4 euros pour le spectacle.
Le travail avec la comédienne et le spectacle figureront sur votre liste de bac comme La Conférence des Oiseaux que nous avons vue en début d'année.
Vous avez donc cours normalement de 8h à 9h. je vous attends à 9H-10 à la sortie du lycée et nous allons à pied salle Europe: nous sommes attendus à 9h15.
Jusqu'à 12H, vous travaillerez en atelier sur Stabat mater Furiosa , le spectacle que nous verrons l'après-midi.
Pause Repas de 12H à 13h45
Retour salle Europe 14h pour le spectacle.
Prévoyez 4 euros pour le spectacle.
Le travail avec la comédienne et le spectacle figureront sur votre liste de bac comme La Conférence des Oiseaux que nous avons vue en début d'année.
Présentation
Le Stabat Mater Furiosa
de Jean-Pierre Siméon est un long poème-cri contre « l’homme de
guerre » et toutes les formes de violence. Un cri poétique et musical
qui questionne l’actualité mais aussi la violence qui est en chacun de
nous. Deux femmes, voix et violon, s’entraînent, se heurtent et
s’entremêlent pour dire ce cri nécessaire, sans concession, brutal et
doux, naïf et juste. Cri de colère, de révolte et de vie pour continuer à
se tenir debout. Le lieu de la parole sera un espace vide entouré de
spectateurs, qui vont être tour à tour l’enfant, le père, le frère,
l’amant, le guerrier, ou l’allié. Ce spectacle poétique et musical est
voué à être joué dans des lieux aussi divers que des salles de
spectacle, des galeries, des lycées, des lieux publics, des festivals de
petites formes, etc
C’est un texte qui est souvent mis en scène parce qu’il semble nécessaire de le dire, le partager, l’entendre encore. Nous avons choisi un axe nouveau, plus musical : un duo voix-violon, dans une mise en scène de proximité, dans un rapport trifrontal. Amener cette forme poétique et musicale au milieu d’un groupe de gens, sans artifice, comme si eux mêmes participaient au cheminement de la pensée et de la musique.
La voix peut scander, chanter, caresser, chuchoter, hurler. La force de ce texte naît de sa poésie, du rythme de ses mots, de sa matière sonore. Chaque phrase apparaît comme un élément musical, qu’il s’agit de soutenir, d’annoncer, de renforcer, parfois de contrer.
Le violon est un instrument proche de la voix humaine. Mais son langage n’est pas le même. Là où la voix se casse, le violon exulte, là où la voix rit, le violon pleure, là où les mots engendrent des images, le violon ferme les yeux, là où la parole ne veut pas aller, le violon ouvre les portes…
L’improvisation vise à respecter la respiration de l’instant, à coller à la voix, à créer une même langue sonore. Les effets, les bruits, les grincements sont autant de réponses aux accusations vocales.
Des extraits des Sonates d’Eugène Ysaÿe apparaissent, dont les titres renvoient au texte lui-même : Furies, Marche des Ombres, L’Aurore, Obsession. Ces moments musicaux portent le spectateur vers le souvenir, la douceur, le répit ou l’exaltation ; vers ce que cette femme refuse d’abord d’admettre qu’elle porte en elle. Pour s’ouvrir enfin vers cette lumière.
Lire une belle critique du spectacle
Présentation du texte par l'auteur Jean-pierre Siméon
C’est un texte qui est souvent mis en scène parce qu’il semble nécessaire de le dire, le partager, l’entendre encore. Nous avons choisi un axe nouveau, plus musical : un duo voix-violon, dans une mise en scène de proximité, dans un rapport trifrontal. Amener cette forme poétique et musicale au milieu d’un groupe de gens, sans artifice, comme si eux mêmes participaient au cheminement de la pensée et de la musique.
La voix peut scander, chanter, caresser, chuchoter, hurler. La force de ce texte naît de sa poésie, du rythme de ses mots, de sa matière sonore. Chaque phrase apparaît comme un élément musical, qu’il s’agit de soutenir, d’annoncer, de renforcer, parfois de contrer.
Le violon est un instrument proche de la voix humaine. Mais son langage n’est pas le même. Là où la voix se casse, le violon exulte, là où la voix rit, le violon pleure, là où les mots engendrent des images, le violon ferme les yeux, là où la parole ne veut pas aller, le violon ouvre les portes…
L’improvisation vise à respecter la respiration de l’instant, à coller à la voix, à créer une même langue sonore. Les effets, les bruits, les grincements sont autant de réponses aux accusations vocales.
Des extraits des Sonates d’Eugène Ysaÿe apparaissent, dont les titres renvoient au texte lui-même : Furies, Marche des Ombres, L’Aurore, Obsession. Ces moments musicaux portent le spectateur vers le souvenir, la douceur, le répit ou l’exaltation ; vers ce que cette femme refuse d’abord d’admettre qu’elle porte en elle. Pour s’ouvrir enfin vers cette lumière.
Lire une belle critique du spectacle
Présentation du texte par l'auteur Jean-pierre Siméon
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