Comment parler de Stabat Mater Furiosa dans l'entretien au bac?


Stabat Mater Furiosa… de Jean-Pierre Siméon :

Photos du spectacle 
Comment parler de ce spectacle à l’entretien du bac ?

1. Qu’avez-vous appris sur le métier de comédien et de musicien lors de la rencontre avec Maud (comédienne) et Aurélie(Violoniste) ?
- qu’il fallait beaucoup de temps pour mémoriser un texte. La performance de Maud est remarquable car le texte de Jean-Pierre Siméon fait une trentaine de pages.
- que même lorsqu’on est un comédien professionnel, on a le trac. Mais que cette sensation était aussi excitante et qu’elle faisait partie du bonheur d’être sur scène.
-que c’est l’entraînement, la répétition qui permet d’improviser plus facilement et de s’adapter, quand on a un trou, il faut savoir improviser pour que le public ne se rende pas compte.
- que le métier de comédien nécessitait un entraînement physique et vocal, que c’était très exigent un peu comme un sportif de haut niveau.
-que la collaboration entre des artistes de domaines différents  était stimulante, qu’Aurélie devait apprendre le texte de Maud pour savoir quand et comment jouer. J’ai appris que ce type de collaboration entre un comédien et un musicien se faisait souvent.
- J’ai découvert que les comédiens et musiciens pouvaient être très proches du public.
- que derrière les comédiens que l’on voit sur scène il ya toute une équipe : la metteuse en scène, les régisseurs son et lumière par exemple.
-que chaque représentation est différente même si on a appris par cœur le texte, que le théâtre est un spectacle vivant car les artistes sont devant nous  et qu’ils vivent chaque représentation de façon un peu différente, en fonction aussi des réactions du public. Elles nous ont dit qu’elles avaient besoin de nous, nous, le public, que nos rires, nos réactions influaient sur leur jeu, les motivaient.
- que lorsqu’on mélange les deux arts musique et théâtre, cela peut produire un résultat étonnant, un mélange un peu comme une pizza à l’ananas, que les deux arts peuvent s’accorder pour concevoir une création de qualité, que les deux arts se rapprochent beaucoup, l’une fait parler sa voix, l’autre son instrument. La musique permet de changer l’atmosphère, ce qui permet à la comédienne de changer de ton.
- que l’acquisition de la maîtrise du violon  était un long processus : études au conservatoire, entraînement  et que l’on pouvait en tirer beaucoup plus de sons que je ne pensais. On trouve des musiciens dans beaucoup d’autres arts : théâtre, cinéma, danse.
- que les artistes devaient aussi animer des interventions avec le public, des classes comme nous et qu’elles se déplaçaient beaucoup pour jouer le spectacle dans différents endroits.

2. Quels sont les exercices que les deux intervenantes vous ont fait faire et pourquoi ?
- un exercice en cercle pour se mettre en jeu : tapotements comme sous la douche, un réveil du corps, des massages du visage, une sorte d’échauffement.
-un exercice pour faire connaissance : se présenter en faisant un geste et un son, reproduire le geste et le son des autres pour développer la mémorisation et l’écoute de l’autre. Un jeu aussi pour se décontracter, oublier de se juger.
- Nous avons créé des rythmes à partir de sons qu’Aurélie produisait au violon et que nous devions refaire.
- En groupe, nous avons essayé de sonoriser un extrait de la pièce et nous l’avons présenté aux autres pour expérimenter le travail de création qu’elles ont fait et être plus réceptifs au spectacle, car nous avons cherché à reconnaître le texte que nous avions travaillé.

3. Décrivez précisément le spectacle.
-Ce qui était curieux c’est que la scène de la salle Europe n’était pas utilisée. Le spectacle se déroulait à l’endroit où sont d’habitude installés les spectateurs, mais les fauteuils avaient été dégagés laissant un grand espace vide. Les chaises étaient disposées en U, on dit alors que le dispositif est tri-frontal, ce qui fait que le spectateur non seulement voit les artistes qui se déplacent au centre du U mais encore les autres spectateurs situés en face ou de part et d’autres.IL y avait trois rangées de chaises et selon l’endroit où on était placé, on était plus ou moins concerné par le spectacle, m           ais cela signifiait aussi que le public était relativement peu nombreux pour favoriser la proximité. Dans l’espace de jeu il y avait deux tabourets sur lesquels la comédienne et la violoniste se posaient  parfois, ainsi que des lampes boules qui éclairaient faiblement, créant une sorte intimité, une grande concentration. Les artistes étaient pieds nus et s’approchaient très près du public, ce qui permettaient de ressentir vraiment ce qu’elles vivaient, parfois elles nous tournaient le dos, parfois la musique jouée très près de nos oreilles couvrait le texte, parfois c’était l’inverse. La comédienne Maud s’adressait vraiment à nous et nous regardait dans les yeux quand elle parlait. Quand elle exprimait la colère, tout le corps participait et les gestes étaient très expressifs. La musique parfois illustrait ce qui était dit, parfois était plus douce, parfois plus agressive.

4. De quoi parlait le spectacle, à quelle partie du programme de français peut-on le rattacher ?
Le texte parle d’une jeune femme qui exprime sa colère devant les dégâts que cause la guerre, qui détruit les bonheurs que les gens connaissaient en temps de paix. Le texte est plein de contrastes entre les moments  paisibles de la paix et la violence déchaînée par la guerre. Il y a une opposition entre les hommes et les femmes : les hommes sont des guerriers, les femmes des victimes, mais la femme en colère refuse de laisser les hommes continuer cette violence et elle le leur dit, crie. Elle s’adresse à son père, à ses frères et autres femmes pour que cela change. Elle dénonce l’horreur de la guerre.
On peut  parler de ce texte dans le cadre du programme sur le théâtre mais aussi à propos de la séquence sur le personnage de roman à la guerre.
Il faut relire des extraits du texte qui figurent sur un autre article du blog.

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