Les Pompières poétesses
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Trois poèmes que vous avez pu entendre:
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Trois poèmes que vous avez pu entendre:
Jean-Pierre
Verheggen
chère vieille enfance
1. Défier Hercule au badminton ! (en deux sets gagnants !)
chère vieille enfance
1. Défier Hercule au badminton ! (en deux sets gagnants !)
2.
Chevaucher Jolly Jumper dans la forêt de Sherwood !
3. Sauver
Tintin de la noyade (et Milou, des poissons-torpilles qui lui empoisonnent la
queue) 4. Voter Bicot aux prochaines présidentielles !
5. S’inviter
à la table du Chat Botté pour dévorer avec lui le marquis de Carabas transformé,
le temps d’un repas, en souris d’agneau !
6. Cafter
Brutus, l’ennemi juré de Popeye le marin et faire au sergent Garcia un
croc-en-jambe de derrière les fagots (en profiter pour exiger de Zorro qu’il
mette la main au portefeuille pour ce service rendu)
7.
Confisquer aux sept nains leurs médicaments à base d’hormones de croissance
(qu’ils restent petits, c’est mieux, surtout pour jouer à cache-cache dans le
jardin !)
8. Prêter
son GPS au Petit Poucet (ou du moins lui envoyer un texto pour le prévenir qu’il
doit se méfier de ces salauds d’oiseaux qui bouffent le pain des pauvres !)
Bref ! On
imagine mal tout ce qu’un Poète est capable d’accomplir pour ne jamais quitter
sa vieille et tendre enfance !
Gisèle
Prassinos
Il y a que
l'hiver partira
Il y a que
l'été reviendra
Il y a que
l'été est là
Il y a que
l'été s'en ira
Il y a que
l'hiver reviendra
Bien-aimés,
le temps n'a-t-il pas de raison ?
Le temps
d'une conjugaison et déjà c'est une autre saison.
Passion
c'était on
ne sait quoi de submergé c'était
c’était je
ne sais quoi comme un frisson d’éclipse
un grand
éclat de vide au coeur des densités
un précipice ouvert in the touch of your lips
le coeur
qui va le coeur qui voit à coups de sonde
c’était je
ne sais guère une étoile transie
c’était je
ne sais plus avant les premiers mondes
avant de
te connaître et d’oublier la nuit
c’était un
abandon aux langues inconnues
une
infinie passion pour la parole vive
c’était c’était
jusqu’au diamant du leitmotiv
c’était le
bel amour vous l’avez reconnu
celui qui
n’attend pas le pur l’incontesté
c'était on
ne sait quoi de submergé c'était
Zéno Bianu
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